Si les non-maj's ont fini par abandonner les fonctions douanières d'Ellis Island, la communauté magique américaine l'entretien encore et toujours. Si vous voulez mettre un pied sur le sol américain, il faudra vous présenter ici avec un permis de port de baguette en bonne et due forme.

C'est ici, presque au vu et au su de tous, que le M.A.C.U.S.A. s'est installé en 1892 suite à l'une des crises majeures qui a secoué le monde des sorciers du nouveau monde. C'est d'ici que le Département de la Justice Magique, la Présidence et le Bureau des Aurors veillent au bon respect de la lois, et notamment de la loi Rappaport, en vigueur de 1920.

Central Park constitue un peu une zone de non-droit pour la communauté magique américaine. Les consignes du M.A.C.U.S.A. sont plutôt claires : les contacts avec les non-maj' ne sont pas autorisés, pourtant d'une certaine façon, discrètement, le monde magique s'est installé à Central Park, sous l’œil attentif des brigades d'intervention qui font de leur mieux pour contenir les espaces où la flore magique s'est développée soit par l'action des non-maj' soit par celle des sorciers. Pour ce qui est de la faune, l'histoire ayant trop largement démontré qu'elle devenait trop rapidement incontrôlable, à par quelques spécimen de doxys vous ne trouverez pas grand chose par ici.

La fameuse statue du taureau de Wall Street, plantée au bout du petit jardin public de Bowling Green, est la porte d'entrée du quartier des affaires et de la bourse magique. Alors que des foules indénombrables de non-maj' font la queue pour avoir la chance de passer une main sur le fameux porte-bonheur, les sorciers dissimulés parmi eux profitent de ce passage dissimulé pour accéder à la fameuse Place aux Dragots, pour lire le journal ou boire un café avant de reprendre le travail...

Il n'y a pas a proprement parler de quartier strictement résidentiel dans Manhattan bien que ce soit le point d'ancrage historique de sorciers à New York. Les quartiers sont plutôt mixtes. Petits commerces aux rez-de-chaussée, appartements dans les étages, la cohérence se retrouve plus dans le niveau de vie qu'autres choses. Il n'est pas difficile de se rendre compte qu'on est fait ou non pour un quartier, généralement ça saute aux yeux.

Ce bar clandestin, tenu par des gobelins offre une ambiance véritablement particulière, feutrée par les accents jazz aussi chaleureux que séducteurs et grisante. Gnarlak, le patron de ce speakeasy, s'est fait un art d'acheter la bienveillance du bureau des Aurors avec quelques bons tuyaux. L'entrée, dissimulée derrière une publicité pour rouge à lèvres vintage peinte à même le mur est désormais connue d'une majorité de sorciers même si l'endroit reste toujours aussi peu recommandable.